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Alice au bois dormant, Harlequin, Hélène Philippe, HQN, Livres lus
« Alice au bois dormant » de Hélène Philippe
Harlequin HQN / 69 pages
Lorsqu’elle découvre Simon sur le pas de sa porte, Alice est bouleversée, tant cet homme qu’elle n’a jamais vu mais dont elle a tellement rêvé a le pouvoir de faire basculer le délicat équilibre qu’elle s’est construit. Depuis qu’elle a renoncé à l’amour, elle vit dans une maison coupée du monde, avec pour seuls confidents une poignée d’anonymes sur Internet. Des inconnus dont elle n’attendait rien, jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance virtuelle de Simon. Un passionné, avec qui la correspondance est devenue, au fil des mois, d’une rare intensité. Un homme à qui elle s’est confiée, persuadée qu’elle était intouchable, derrière son clavier. Mais ça, c’était avant qu’il ne fasse irruption, sans prévenir, dans sa réalité…
Le résumé reflète parfaitement l’histoire de ce livre. En fait il en raconte presque trop. Vous l’avez lu, vous avez lu toute l’histoire ! Et c’est dommage …
Les évènements s’enchaînent trop rapidement, mais c’est normal vu le nombre de pages.
Malgré tout, ça reste une nouvelle agréable à lire, si vous avez de vous changer les idées entre deux lectures.
L’appartement a trop de pièces, immenses, hautes et mal meublées : à vrai dire, il ne les occupe guère, à part cette chambre, et la grande terrasse sur le toit. S’il a choisi cet endroit, c’est uniquement pour le bassin du club de sport, juste en face. Il a grandi au bord de l’océan, et nager lui permet de ne penser à rien et de n’entendre personne quand ses oreilles s’emplissent d’eau.
Personne. Il n’a pas honte de se l’avouer : il n’aime personne. Ni son père dont il ne connaît pas même le nom, ni sa mère qui a disparu un jour comme pour aller acheter des cigarettes, ni ses lointains grands-parents, cousins ou collègues, tous ces gens qui lui semblent traverser sa vie tout en restant translucides. Il n’aime pas plus les choses d’ailleurs : il se passerait volontiers des quelques objets qui occupent son appartement. Quant aux femmes…